La Protection civile prolonge sa lutte contre Ebola en Guinée
Au sein du laboratoire mobile B-Life, l’équipe est chargée du contrôle des échantillons de sang des patients de l’Ebola Treatment Center (ETC) géré par l’ONG française Alima à N’Zérékoré. Les 3 spécialistes de la Protection civile vont coordonner la mission, contrôler la décontamination et renforcer la gestion des télécommunications. Deux agents viennent de l’unité de Crisnée et un de Ghlin.
L’apport des experts B-Life à l’Ebola Treatment Center (ETC) est indispensable. Sans leurs analyses de sang en temps réel, il ne serait pas possible de contrôler rapidement si le patient est atteint par le virus Ebola ou par une autre maladie. Et plus le patient est traité à temps et bénéficie d’un suivi régulier, plus ses chances de guérison sont élevées. B-Life possède également une connexion satellite qui permet de mutualiser le traitement des résultats au sein d’un réseau de laboratoires. La communauté internationale, et en premier lieu l’OMS, peut ainsi avoir une vue d’ensemble de la situation et de l’évolution de l’épidémie dans les trois pays les plus fortement touchés en Afrique de l’Ouest: la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. Il existe 4 laboratoires mobiles financés par l’Union européenne et B-Life est le seul à disposer de capacités de transmission par satellite.
La situation fluctuante en Guinée nécessite la mobilisation de moyens et d’experts internationaux. La mission B-Life, qui a commencé en décembre 2014 sous le drapeau B-FAST, est dès lors prolongée pendant au moins au mois grâce au soutien financier de la Coopération au Développement belge et de la Commission européenne (DG ECHO).